Le 3 février 2016, la Banque organise dans près de 80 agences en France, une journée d’ateliers sur la gestion du budget autour d’un jeu développé par son partenaire associatif CRESUS.
Dans un environnement mouvant avec des parcours de vie moins linéaires (chômage, séparation…), de plus en plus de ménages peuvent être confrontés à des situations budgétaires compliquées. Quel que soit le niveau de revenu, gérer le budget personnel ou celui de la famille nécessite de faire des choix avisés. Dans le cadre de son programme d’éducation financière « Connect&change, les ateliers d’un monde qui change », BNP Paribas organise le mercredi 3 février dans près de 80 agences en France des ateliers sur le thème « Dépenser/épargner, un dilemme quotidien ». Petits et grands (dès 12 ans) sont invités à venir jouer en famille au jeu éducatif « Dilemme® » développé par CRESUS pour y découvrir les bonnes pratiques de la gestion du budget. 120 collaborateurs ont été formés à l’animation de ce jeu par les experts de l’association.
Raphaèle Leroy, Responsable des Relations avec les Consommateurs et RSE de la Banque de Détail en France de BNP Paribas, explique la démarche : « L’étude réalisée par la Banque de France en 2014 sur les parcours susceptibles de mener au surendettement souligne l’importance de l’éducation budgétaire. Il est de notre responsabilité de développer cet apprentissage. Le jeu Dilemme® au sein des agences est un moment d’échanges et de convivialité qui permet d’apprendre de manière ludique et en famille la gestion d’un budget. En sensibilisant clients et prospects, ces ateliers doivent contribuer à rendre les citoyens autonomes et capables de prendre les bonnes décisions pour leurs finances ».
L’organisation de cette journée d’ateliers sur la gestion du budget s’inscrit dans la continuité du partenariat qui unit BNP Paribas et CRESUS depuis 2014. La banque et l’association, qui partagent les mêmes objectifs de prévention et de lutte contre le surendettement, ont signé une convention de coopération, pour être encore plus efficace face aux situations les plus complexes et proposer un accompagnement global dépassant parfois la seule dimension bancaire. Cela complète le dispositif d’accompagnement des clients fragiles mis en place par BNP Paribas avec notamment 7 centres spécialisés en solutions budgétaires et 340 conseillers experts qui prennent en charge, partout en France, les ménages les plus fragiles.
Pour découvrir la liste des agences organisant un atelier sur la gestion du budget :
https://maps.bnpparibasfortis.com/ateliers-budget/
Suivre sur twitter : @BNPParibas_pr
A propos de CRESUS
L’association CRESUS a été créée en Alsace en 1992. Aujourd’hui, le réseau compte 25 associations dans toute la France. A travers son programme d’éducation budgétaire « Dilemme », CRESUS s’est donné pour mission de former et sensibiliser tous les publics de manière ludique :
- aux questions liées à la gestion budgétaire,
- aux avantages et aux risques des différents moyens de paiement,
- au fonctionnement des banques et des assurances, du crédit et de l’épargne, dans une logique d’échanges, d’inclusion et de responsabilisation individuelle et collective
Pour en savoir plus sur le réseau CRESUS : www.cresusalsace.org
Pour en savoir plus sur le programme Dilemme : www.dilemme.org
A propos de la Banque de Détail en France de BNP Paribas
En France, le pôle Banque de Détail compte plus de 28 000 collaborateurs au service de 6.9 millions de clients particuliers, 560 000 clients professionnels et très petites entreprises (TPE), 31 000 entreprises (PME, entreprises de taille intermédiaire (ETI), grandes entreprises) et 73 000 associations. Il est leader sur le marché des Entreprises et de la Banque Privée. Organisé autour de lignes de clientèles spécialisées pour apporter le meilleur accompagnement, il offre une large gamme de produits et services, de la tenue de compte courant jusqu'aux montages les plus experts en matière de financement des entreprises ou de gestion de patrimoine.
Les équipes de la Banque de Détail sont fortement engagées au service de l'économie et de toutes les clientèles qu'elles accueillent au sein de plus de 2 000 agences et dans les 300 pôles d'expertises : Banque Privée, Maisons des Entrepreneurs, Pôles innovation et Centres d'Affaires Entreprises. La Banque de Détail assure également une large présence sur les réseaux sociaux via notamment Facebook, Twitter et Foursquare. Investissant en permanence dans l'innovation et la qualité de service, BNP Paribas a lancé en mai 2013 la première banque digitale nativement conçue pour utilisation sur mobiles : Hello bank!.
Cette nouvelle offre de relation clients est venue compléter le dispositif de Banque en ligne (Centres de contacts, Internet, Mobile, Net Agence, Net Crédit et Net Epargne) et les 6 000 automates mis à disposition de ses clients particuliers et professionnels.
Contacts Presse
Loubna Sebti - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - 01 40 14 66 28
Marion Saraf - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - 01 57 43 88 63
Le surendettement touche des centaines de milliers de foyers français, y compris dans les classes moyennes. Le secteur social et hospitalier en souffre aussi et défend une approche de prévention et d’écoute.
Avec son ton rocailleux, ses formules percutantes et son regard clair, Jean-Louis Kiehl crève l’écran dans le film documentaire « Ma vie à crédit », réalisé par Aurélien Chalon à la demande de la Mutuelle nationale des hospitaliers (MNH). «En France, un dossier de surendettement est déposé toutes les deux minutes !», s’alarme Jean-Louis Kiehl. «Nous savons tous que le surendettement est une violence. Aujourd’hui, ce sont aussi les classes moyennes supérieures qui plongent.» Le président alsacien de la Fédération des Chambres régionales de surendettement social (Crésus) ne mâche pas ses mots.
« Les gens parviennent de moins en moins à faire face aux charges du quotidien. Souvent, quand ils viennent nous voir, ils ont déjà lutté… beaucoup lutté »
Ce mouvement né à Strasbourg de l’initiative de cadres bancaires inquiets des dérives de la distribution de crédits aux particuliers aide les ménages à se sortir de la spirale destructrice de l’emprunt. Cette « vie à crédit » qui conduit certains à finir par emprunter simplement pour manger. Le surendettement, au sens des commissions gérées par la Banque de France, a frappé plus de 205 000 personnes en 2014 en France (lire ci-dessous). Mais la vie à crédit et ses souffrances frappent évidemment un nombre plus important de foyers.
Émouvant par la qualité de ses témoignages, recueillis pour partie en Alsace, le film documentaire sert de base à la campagne de prévention que mènent la MNH et le CGOS, le Comité de gestion des œuvres sociales des établissements hospitaliers. Il a été projeté il y a quelques jours dans la salle des fêtes de l’hôpital civil de Strasbourg.
Cette démarche de prévention ne date pas d’hier et la MNH faisait, auparavant, témoigner en direct des personnes surendettées. Le film a le mérite de recréer une distance et d’éviter d’ajouter du malaise à la souffrance. Car il est bien difficile, et certains témoins pleurent devant la caméra, d’évoquer en public ces impasses financières, qu’elles soient le fruit de la légèreté, de l’ignorance, de la naïveté. Ou des accidents de la vie, maladie, séparation ou perte d’emploi qui jouent un rôle important dans le surendettement.
«On est troublé par le niveau d’endettement de certaines familles, combiné avec des accidents de la vie. Il faut trouver un moyen pour limiter le recours à l’endettement et faire davantage jouer la solidarité», commente Joseph Sladek, président du CGOS Alsace-Moselle et directeur des ressources humaines de l’hôpital de Haguenau.
«Les gens parviennent de moins en moins à faire face aux charges du quotidien. Souvent, quand ils viennent nous voir, ils ont déjà lutté, beaucoup lutté. Il faut valoriser ce que ces personnes ont pu faire, de sorte qu’elles repartent de l’entretien avec un peu d’espoir», fait observer avec une certaine humilité Christelle Le Corvic, assistante sociale aux hôpitaux universitaires de Strasbourg. Sa collègue Claudine Mahon, qui travaille à l’hôpital de Strasbourg-Hautepierre, le confirme : «Souvent le reste à vivre est très faible, et les gens sont véritablement acculés lorsqu’ils viennent nous voir, quand ils n’ont plus de moyens pour s’en sortir.»
Pour Médéric Monestier, directeur général de la Banque française mutualiste (BFM), qui compte 1,2 million de fonctionnaires et ayant droit clients, la priorité est de défendre des valeurs et d’assurer une certaine prévention : « Notre banque a été créée il y a trente ans par plusieurs dizaines de mutuelles de fonctionnaires dans un esprit de protection qui n’est pas forcément celui qui prévaut dans les autres réseaux bancaires. La BFM ne fait pas de crédits renouvelables. Nous essayons d’apporter des solutions différentes. » Mais il est également lucide : «Emprunter n’est pas une mauvaise chose en soi et les frais bancaires sont nécessaires.»
Jean-Louis Kiehl, qui connaît le milieu bancaire mieux que le fond de ses poches, juge inutile de mettre en cause la banque d’une façon générale, même si certains comportements sont condamnables : «La banque prête parfois de façon aveugle, pratique le scoring en rangeant les clients dans des cases comme des petits cochons», dit-il avec humour.
« Cela fait vingt-cinq ans qu’on attend un fichier des crédits. Il ne faut pas taper sur les banquiers, ça ne sert à rien… On est tous responsables et en premier, l’État »
Le président de Crésus estime qu’il faut analyser le problème du surendettement en termes de co-responsabilité. Il juge d’ailleurs que cette notion de partage des responsabilités est un état d’esprit ancien en Alsace. Mais il enrage de voir que la France est incapable de mettre sur pied un « registre des crédits » comme il en existe en Allemagne depuis 1927, selon lui.
Écarté par le législateur, un tel fichier permettrait aux établissements prêteurs de ne pas se fier aux seules déclarations des candidats emprunteurs pour juger de leur niveau d’exposition à la dette.
Car tous les professionnels le savent, au-delà d’un certain ratio d’endettement par rapport au revenu, il est déraisonnable d’emprunter davantage. Or certains surendettés n’ont aucune connaissance du nombre et du montant de leurs dettes. Le crédit renouvelable, en particulier, fait des ravages par son côté invisible et ses taux exorbitants.
« Cela fait vingt-cinq ans qu’on attend un fichier des crédits. Il ne faut pas taper sur les banquiers… On est tous responsables et le premier responsable est l’État », dit Jean-Louis Kiehl. Jugement sévère d’un homme visiblement pas encore fatigué de plaider.
Article paru le 01/02/2016 dans les DNA, rédigé par ANTOINE LATHAM
La Banque de France a traité, l’an dernier, 2 324 dossiers de surendettement dans le Haut-Rhin (-12,6 %) et 2 741 dossiers dans le Bas-Rhin (-9,8 %), ce qui représente, avec 11,16 % en Alsace, une baisse qualifiée d’« historique ».
Philippe Gabarra, directeur régional de la Banque de France, et Nelly David, responsable du service des particuliers, notent une baisse historique de 11,16 % des dossiers de surendettement en Alsace, en 2015.
« Nous avons enregistré une baisse significative, qu’on peut qualifier d’historique, du nombre de dossiers de surendettement dans notre région : elle est quasiment deux fois plus forte (-11,16 %, soit 5 065 dossiers) que pour la France entière (-5,92 %) », relève Philippe Gabarra, le directeur régional de la Banque de France. « La baisse est plus forte dans le Haut-Rhin (2 324 dossiers, soit une chute de 12,6 %) que dans le Bas-Rhin (2 741 dossiers, -9,8 %) », ajoute-t-il.
38 540 euros de dettes en moyenne
Pour lui, la principale raison vient de la loi Lagarde, votée en 2010, qui porte pleinement ses fruits : « Ces dispositions permettent d’encadrer le crédit à la consommation. Les établissements bancaires sont également plus vigilants. » L’autre raison provient « des solutions pérennes retenues par les commissions de surendettement ».
Ces solutions ont été appliquées à 80 % des dossiers et consistent, entre autres, en des solutions amiables conclues entre les créanciers et les débiteurs (10 %), ou en l’effacement des dettes, lorsque le débiteur n’est pas en mesure de rembourser. Sinon, la commission peut proposer un moratoire jusqu’à deux ans quand la situation financière du débiteur est en mesure de s’améliorer par un retour à l’emploi, par exemple.
Néanmoins, et c’est une ombre au tableau, « le montant moyen de l’endettement a augmenté sensiblement pour passer à 40 253 € (+4,7 %) au niveau national et à 38 560 € dans le Bas-Rhin, un peu moins dans le Haut-Rhin. Cela est dû à l’augmentation de la part des dettes immobilières – qui sont d’un montant plus important -, qui représentent plus de 30 % dans le Bas-Rhin contre moins de 25 % l’an dernier », détaille-t-il.
« La solitude reste le premier facteur de paupérisation puisque les personnes seules représentent 63 % des dossiers. On enregistre également une hausse depuis quelques années des plus de 55 ans et des retraités. Ces derniers se retrouvent fragilisés financièrement à la perte d’un conjoint », indique Nelly David, responsable du service des particuliers à la Banque de France. Les accidents de la vie (maladie, divorce, décès d’un conjoint, chômage…) peuvent vite faire plonger dans le surendettement.
« Il pourrait y avoir moins de dossiers de surendettement si on arrivait à détecter les situations difficiles plus en amont. Mais les endettés craignent, en faisant part de leurs problèmes, de se voir priver de leurs moyens de paiement par les banques, alors qu’on pourrait demander un délai de grâce à l’amiable ou négocié en justice », regrette Régis Halter, directeur opérationnel de Crésus (Chambre régionale du surendettement social) Alsace.
De plus en plus d’hommes
Cette structure apporte son soutien aux personnes en situation de surendettement, mais aussi dans des opérations de microcrédit, dans l’accompagnement budgétaire… « Les hommes surendettés sont de plus en plus nombreux (60 % contre 55 % ces dernières années), avec des revenus moyens par dossier de surendettement de 2 040 € contre 2 200 € l’an dernier », poursuit-il.
Crésus note aussi que, chez les retraités et les salariés, les plans de remboursement des dettes – pouvant aller jusqu’à huit ans, sept ans à partir de juillet prochain - sont mis en place dans 43 % des cas, contre 26 % chez les chômeurs.
Les effacements de dettes sont plus importants (13 %) chez ces derniers contre 12 % chez les chômeurs et 3 % seulement chez les salariés.
Article paru dans le journal « L’ALSACE » du 19 janvier 2016
Les associations chargées de tester les «Points Conseil Budget» viennent d’être pré-sélectionnées. Une expérimentation doit débuter début février dans quatre régions françaises.
Il s’agit d’une des pierres angulaires du plan de lutte contre la pauvreté, programme pluriannuel dont la nouvelle feuille de route a été présentée en mars 2015. Tout au long de l'année 2016 un réseau de «Points Conseils Budget» (PCB), points d’accueil visant à prévenir le surendettement ou à aider les ménages à en sortir, va être déployé en Ile-de-France et dans les nouvelles régions Nord-Pas-de-Calais Picardie, Alsace-Lorraine-Champagne Ardennes et Midi-Pyrénées Languedoc Roussillon.
Si l’expérimentation doit être officiellement lancée début février, dès jeudi dernier une liste d’associations chargées de la mettre en œuvre a été proposée aux trois ministères concernés (Economie, Lutte contre l’exclusion, ainsi qu’Economie sociale et solidaire), a fait savoir le Secrétariat d’Etat en charge des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion. «Il reste encore un mois pour intégrer un grand acteur qui nous aurait éventuellement échappé», souligne-t-on au Secrétariat d’Etat qui veut le dispositif le plus ouvert possible.
Un appel à candidature avait été lancé en octobre 2015 en vue de tester le mécanisme. Ces travaux avaient accéléré courant 2014, à la suite de la censure par le Conseil Constitutionnel du «fichier positif». Serpent de mer, ce projet de registre des crédits souscrits par les particuliers était considéré par ses partisans comme un outil efficace contre le surendettement, mais à l’efficacité difficile à démontrer pour ses opposants. En comparaison, le développement d’une politique publique en la matière, au travers des PCB, est bien plus consensuel.
Vers un label
Concrètement, le dispositif se découpe en deux niveaux : le premier (dit «PCB 1») regroupe les structures en contact direct avec les ménages fragiles venant solliciter un conseil ou dont la situation budgétaire se dégrade. On y retrouve par exemple des centres communaux d’action sociale (CCAS), des associations familiales (UDAF) ou encore la Fondation Agir contre l’Exclusion (FACE). Le second niveau («PCB2») s’adresse, lui, à des acteurs - comme la fondation Crésus ou le Crédit Municipal de Paris (tous deux également présents en PCB 1) - chargés d’analyser les dossiers les plus complexes et de contacter directement les créanciers (banquiers, opérateurs téléphoniques...).
Dans l’esprit de ses concepteurs, l’expérience est le prélude a un développement progressif des PCB sur l’ensemble du territoire. A terme, l’idée est que malgré le grand nombre d’acteurs impliqués dans l'accueil des ménages surendettés, les «Points Conseil Budget» deviennent une sorte de label avec une identité et une fonctionnement commun
Trois mois après le drame familial d'Haubourdin,
Un couple de 73 et 69 ans a mis fin à ses jours le 30 décembre dernier à Uchacq-et-Parentis dans les Landes. Les septuagénaires se sont suicidés alors que leur maison venait d'être vendue aux enchères. Ils avaient caché leur surendettement à tout le monde, y compris à leurs enfants.
Un couple bien inséré dans la commune
Une dette de 71 000 euros
En cette nouvelle année 2016, Crésus vous présente ses meilleurs vœux solidaires, forts de fraternité et d'espoirs partagés et s'engage plus que jamais à continuer la lutte contre l'exclusion sociale...
Venez soutenir notre action (+ 20 ans d'expérience) et partager des valeurs humanistes.
L'association CRÉSUS RHÔNE, membre de la Fédération CRÉSUS, recherche des bénévoles (6) pour informer, conseiller et accompagner ses bénéficiaires en difficultés financière et leur apporter des solutions adaptées (accompagnement budgétaire, dossier de surendettement Banque de France, médiation bancaire, vérification des créances...).
- Vous êtes de formation supérieure et/ou avec une expérience professionnelle dans la banque, le droit, l’action sociale.
- Vous êtes disponibles une demi-journée minimum par semaine pour accompagner individuellement les ménages en situation de malendettement - surendettement.
L'association 60 000 rebonds accompagne les entrepreneurs français fragilisés par une faillite pour rebondir dans un nouveau projet professionnel.
Monsieur Jean-Louis KIEHL, président de la Fédération Française des Associations CRÉSUS, a reçu la légion d'honneur le jeudi 29 janvier 2015 à la Faculté de Droit de Strasbourg en présencede nombreux collaborateurs et amis.
Page 5 sur 6